Si vous retenez de mon marathon le temps que j’ai mis, vous vous trompez… il faut ajuster le timing… Voici de quoi faire !
Cet article aurait peut être dû être publié avant… certes. Mes mots auraient peut être été différents si le jour J m’avait déçu. C’est évident. Mais il n’en est rien. Certains diront que j’ai de la chance. Peut être. J’ai travaillé beaucoup pour ce résultat. J’ai mis les chances de mon côté… Beaucoup de chance…
Je crois beaucoup en la chance ; et je constate que plus je travaille, plus la chance me sourit. T. Jefferson
Je n’ai jamais été sportive ! Je n’ai jamais rêvé de faire un Marathon… ! Désolée pour les puristes. J’ai commencé à courir par accident… J’ai pleuré pour mon brevet 5, pour mon brevet 10, pour mon premier 20km de Bruxelles… et pour le second aussi à vrai dire ! J’écrirai peut être là dessus.
Mon premier, un désir
En octobre 2016, j’ai suivi l’incroyable expédition à Francfort de mes Amis, sur leur 1er Marathon… Et si ce jour est devenu mémorable pour eux… il a marqué le début de quelque chose pour moi… Entre admiration et projet dont je mesurais… la démesure… l’idée a commencé à faire son chemin. Seule témoin de mes ruminations, Anne Sophie, plus que jamais avec moi. Merci ! Tel un test, un défi… l’idée de faire une sortie de minimum 20km par mois. Elle me suit … Merci ! Bruxelles en mai, Sortie maison en juin (mon nouveau record ; 23km), juillet, août… ok !
Août 2017, l’annonce d’un semi et d’un Marathon sur Namur résonne telle une invitation. Il me tend les bras… mais c’est démesuré, impossible, je cours depuis à peine 3 ans. Je n’ai pas le niveau, mais l’idée est toujours bien là. Une partie du groupe va commencer la préparation le Marathon. Ils en parlent… j’écoute, en silence.
D’autres sont plus méritants, courent mieux, plus vite, depuis plus longtemps… Je m’incline et m’inscris au semi.
Et puis, le Trail de la côte d’Opale arrive… sur un air de « celui qui vit sagement n’est pas si sage qu’il croit ». La course est belle, et je termine le 24km avec de bonnes sensations sous le soleil…
On continue le 1x20km/mois… Novembre une adeps… La donne change… je deviens ‘à l’aise sur un 20’ …
Et pourquoi pas … Finalement, pourquoi pas.
En silence, je réfléchis, j’analyse… je sais que je pars avec de sacrés points faibles… ; ma vitesse, mon rapport muscles – poids (analyse diplomatique envers moi-même), et ma crainte de la solitude aux entraînements et le jour J. Je connais aussi mes atouts ; une bonne santé, ma détermination, mon endurance et mon mental. Faire un marathon à Namur est une opportunité. Je connais la ville, ma solitude pourra être compensée par les proches amis et familles qui pourront être présents. J’en parle à ma famille, ma maman me dit « Go, tu vas y arriver. J’y crois. » Merci Maman ! Je commence l’entraînement mental pour la gestion de la solitude. En solitaire et partout… Vacances à Marrakech ? Je cours !

Décembre 2017

Je continue les sorties solo… pour voir, pour m’entraîner mentalement… l’une d’entre elle se termine sous la neige, gsm à plat, trempée et frigorifiée… mais en vie… Et Ravie ! Dans la foulée, j’informe mon employeur d’un projet sportif entre février et fin avril et demande de lever le pied sur les trajets jusque fin avril. Ma manager devine. Entre Évaluation et discussion, elle m’informe avoir aussi fait un marathon. Tel un Signe…
Agenda privé et professionnel sont libres. Seul un City Trip à Barcelone. Peu importe, j’irai courir là bas en solo. Il s’avérera plus tard que notre réservation nous amènera à Barcelone le weekend du marathon… Tel un Signe…
Mais quoi ? oui on non…
La première réunion d’info marathon se planifie… un jeudi soir… chez le coach. J’ignore pourquoi je l’entends, ni comment.. mais je l’entend. Je m’arrête. Je réfléchi … vite.
Me parlera-t-il encore ? Es-tu sûre de ton coup ? L’information doit être dite… Cher Coach, cher Ami… je vais te remuer, mais ça me tente bien. Ce moment reste gravé dans mon esprit… car il n’a rien dit… ni enthousiaste, ni défaitiste. Prudent. A l’image de ma propre projection dans cette folie. Avec le recul, merci pour ce moment. Nous convenons que je vienne… incognito. La rencontre avec le coach Marathon et les candidats marathoniens se fait entre crainte de mes amis de courses bien plus rapides que moi et extrême curiosité… M’accepteront-ils ? suis je à ma place ? On verra. Je suis là. Je me sens étrangement à ma place, personne ne me juge… Tu es prête à bosser dur ? Tu es prête à faire un marathon en plus de 5h ? Le Coach Marathon accepte de me faire un plan. Le soir, je reçois quelques messages de ‘bienvenue dans le groupe’, ‘Je crois en toi’.. Mon coeur fond comme la neige qui n’est plus là… Merci !
Le plan commencera fin février. On est en novembre. Ok, on a le temps… mais non, j’ai du boulot ! les entraînements classiques continuent… J’informe quelques amis de mon idée… Je rencontre aussi mes premiers détracteurs ‘toi ? un marathon ? t’es certaine ? tu testerais pas des distances plus longues d’abord ?

Je m’offre mon carnet de voyage… et mon carnet de course que je promets de compléter, séances après séances…
Je change mon inscription. Semi… Marathon, l’avant veille de Noël. C’est fait. J’en suis.
Début janvier.
Telle une bonne résolution, je reprend le carnet WW. Je renote, je veux m’alléger un peu pour le début de l’entraînement. Je décide également de prendre mon sommeil en main. Coupure des écrans et des connexions à 23h. Direction dodo. Je maintiens le rythme habituel des 3 run / semaines. Je continue à m’informer sur le marathon.

Je continue à faire des sorties seules comme musculation de mon mental, comme cette fameuse soirée à Bruxelles (où je résidais pour le boulot) où je cours seule sur piste… Entre crainte de l’heure et de la ville, je le fais ! S’en suit un weekend de rêve avec des amis, les discussions s’orientent, … zen ! Telle la cerise sur le gâteau (que je ne mangerai pas)… je m’offre de nouvelles baskets ! Je prie déjà qu’elles m’amènent sur la ligne d’arrivée !
Février.
Session de mesure sur 2km… pour connaître nos fréquences au repos et max… les maths… toujours pas mon fort… je ferai confiance ! Je retiendrai juste mes zones de travail ; vert, orange et rouge ! Le jour du rouge… c’est fractionnés !
Mon deuxième, c’est souffrir
Fin du mois, réception du programme… le mail le plus attendu ; Le premier mail d’Albert, premier d’une longue série ! C’est parti. Les entraînements démarrent. 4 sorties par semaine. Je commence aussi une cure de magnésium et un traitement articulations … on sait jamais !
Semaine 1 ; en forme
Premier entraînement , mardi… 8km.. flip total A ce rythme là, c’est pas gagné… je dois faire 5x ça ! Les jeudis, c’est fractionnés. C’est toujours là que je crève ! quand celle là est finie le sentiment de plénitude est total ! Le samedi est la séance ajoutée… Celle où mon corps me dit « quoi ? on court aussi samedi ? C’est nouveau ? » Et dimanche navigue entre fractionnés et longue sortie. Le groupe est solidaire. Les messages d’encouragement sont là. Les détracteurs se manifestent « est ce bien raisonnable ? Tu sauras faire ça, toi ? »
Semaine 2… le mois de Mars est là

Après les 2 premières sorties, mon city trip à Barcelone, précisément le weekend de son célèbre Marathon. J’y cours le samedi et nous allons voir les arrivées du Dimanche (Merci Marie !)… L’ambiance est terrible. Je suis ravie d’avoir changé mon dossard quand je vois les finisher se balader avec leur médaille… Je ne cours que 3 fois cette semaine là… Mais les 45km de marche font dire à Albert que c’est pas plus mal de ne pas pousser.
Semaine 3 : On change les heures bientôt ?
Les km marchés à Barcelone me laissent des courbatures (faut pas demander 42 en courant !) J’achète un mélange gaulthérie et arnica et me masse à chaque sortie. Le temps file, les entraînements s’enchaînent le soir, dans le noir… à la frontale, sur le ravel de Fosses et le halage de Floreffe… Le samedi et le dimanche sont bénis… on court dans la lumière ! Vivement le changement d’heure… prévu en semaine 4…
Semaine 4 ; Un Semi Happy et un dernier verre pour la route !

Un mois avant jour J. Il ne me reste que 1 mois !!!
Pour la sortie longue, c’est un semi marathon. Celui de Mons est tout indiqué dans le planning… un semi… en entrainement… Plus de 20km quoi !!! Mon dieu ! Bien se rappeler Albert ; c’est l’entraînement ; l’objectif, ce n’est pas le semi. Les sensations sont bonnes… Je crains de ne pas bien gérer ; dossard = excitation = non gestion des pulses… Je demande à covoiturer… Car si je foire, j’aurai besoin du groupe… Finalement, je franchis la ligne, happy. Super ! mais c’est seulement 21km.. je dois faire x2 ! Faire confiance me dit le coach… faire confiance. Ce jour là, je bois mon dernier verre d’alcool (oui oui, croix dans l’agenda)… Un verre de vin rouge (autant s’en rappeler). Au delà du Marathon en tant que tel, mes entraînements n’en seront que meilleurs.
Nous sommes à 4 semaines d’entraînement bouclées.

Nous recevons la ‘fin‘ du programme de préparation, tel un argument plaidant en faveur de l’arrêt d’alcool. Ça va être difficile. Je le vois tout de suite. Là, on attaque le gros morceau… Plus que 4 semaines. J’enregistre mon programme dans ma Polar… J’ai un fractionné de 18min et une sortie longue de 2h52… pff… Ok, une semaine à la fois d’accord ! Ma Twin en Or souvent dans ma tête ! A côté de l’entraînement physique, le mental ; je continue à faire ponctuellement des sorties solo et je collectionne des pensées positives.
Semaine 5 ; ça se corse !
Avec le semi, pas de run le mardi… Le premier de la semaine sera donc jeudi… à hauteur d’un foutu jeudi où je crois mourir… 3x ! Pourquoi 3x ? 3×15′ !

Les tibias sont sensibles (habituel lors de ces sorties), c’est là qu’on commence à s’amuser avec la glace (non non, pas celle là !) J’ai besoin de force… Je dois encore tenir 3 semaines. Je refais le plein de pensées positives, j’achète le livre de Anne Dubndidu, je commence de petits exercices de relaxation en calquant ma respiration sur une bille qui monte et qui descend … (recommandé par un coureur Sophrologue ; Merci Nico !
Je reçois mon dossard… ça devient concret, tangible, costaud, stressant ! Mais j’y vais… quoi qu’il se passe ! J’y vais ! Heureusement, le samedi se fait en mode ‘papote’ avec Dominique… les pulses sont moyennement respectées (pardon Albert) mais c’est plaisant… relaxant presque ! Le dimanche rime avec 1er test de tout l’attirail de la guerrière ; gels, pantalon, déjeuner,… En prime, rendez-vous sur le vrai parcours… on va voir à quoi il ressemble. Les jambes sont lourdes à la fin des 2h34 prévues… (non, mais je fais quoi sur les 3h en plus à faire le 22 ?) Si le déjeuner est validé, je dois changer les gels (surtout celui au beurre de cacahuète !)… Pour récompense, un bon bain, des huiles essentielles en massage et une petite séance de bille !
Semaine 6 ; Semaine des gros mots
Note pour plus tard… semaine de congé… bonne idée !
Mardi de misère. Fatigue, bobos, ras le bol… mon corps me demande ce que je fou après ces 2 gros dimanches de sortie longue… le seul intérêt de cette sortie est la présence d’Anne Sophie et Catherine à mes côtés…
Le mercredi j’achète de nouveaux gels, une nouvelle cure de magnésium, une cure de malto, des pillules pour récup … on passe le test dopage avec tout ça ?
Jeudi de merd… ou … la sortie de la mort ! fractionnés toujours ; le plus gros des jeudis 18′ – 16′ – 14′ avec Récup 2’… on démarre avec le groupe avec une petite mise en jambe (à défaut de mise en bouche). Prête pour le 1er ? le 18 min… on sait qu’on va en chi.. avec Françoise (Merci!). Et on n’est pas déçues, même la météo nous met à l’épreuve, … drache, grêle, vent, … Le cardio déconne. Récup 2min… (didju que c’est court !) On a pas la même allure mais on se rejoint sur les récup’… Next ? 16min… go ! Tu crois quand même pas que tu vas choper la médaille sans en toucher une… Il reste 8 min… tu sais quand même courir 8min non ? boooouuuuge ! fini… put’… µ$#@! !! Aller… courage… Plus que le petit morceau de 14min… J’ignore si c’est la pluie, mes yeux ou mon nez … mais je suis trempée, fatiguée, épuisée… 2min de récup c’est vachement court ! bip bip… Go pour 14min. Et ben les gars, 14 min.. c’est long ! Ne pas regarder ta montre avant le 2e arbre. Il reste 9 min. Purée, je t’avais dit de pas regarder… t’es débile ou quoi ? concentre toi… ok je cours… allonge le pas, JF te l’a déjà dit… Fly ma p’tite. Il reste 4 minutes. Je vais boucler la plus difficile des sorties… Regarde où tu vas, sinon tes 4 dernières minutes, tu les feras à la brasse ! il y a l’eau à gauche ! Fini… Maman… amen !
Ensuite… retour au calme de 10 min. Sérieusement, qui a appelé ça comme ça ? torture de plus, mes jambes sont celles de robocop ! Je rentre, je suis fière de l’avoir bouclée (la sortie) … C’est celle que j’appréhendais le plus… aaaaah on va fêter ça… une bonne trapiste ! … ah ben non. Retour maison, enfilage chaussette de récup… et puis massage et emballage au cellophane !
La sortie suivante est plus détendue, en petit groupe… on papote, on rigole… les pulses… bah… plus ou moins. On se détend car le stress du groupe grimpe d’un cran…
La dernière de la semaine marque la grande grande sortie. Au menu 2h52. Il faut que je sois bien… il faut que je termine en confiance… Déjeuner sous contrôle. Tenue OK. Gels changés. Je vérifie les pulses dès le début. je maîtrise. OOOOhhhh le coeur, je pilote alors tu écoutes ! Bilan hebdo 60km ! wouaw ! Retour à la maison, chaussette sexy ! Je m’offre un petit massage en institut pour fêter ça !
Semaine 7 Derniers fractionnés, dernier compte rendu
Jour 1, mardi, retour du run Solo… j’ai une petite tension sur l’extérieur du genou gauche… tout va bien (auto persuasion) … zen… glace, pommade… et pour dodo, enveloppement gaulthérie, huile de Nigelle, Miel et argile… Merci Nathalie (sexy à mort l’emballage !). Dernier Jeudi de fractionnés… ok… fini ! adieu !!! (jusqu’au prochain défi). Nous convenons au vu de mon genou de ne pas courir samedi et d’alléger dimanche. J’ignorais s’il était sérieux quand il m’a dit « pour dimanche tu remplaces ta séance par 1h30 d’endurance cool sans ton cardio ça soulagera le corps et l’esprit . no stress la prépa est faite et tu es prête. «
Lors d’une visite médecin pour mon certificat pour Opale (genre, vivement le prochain défi !), je demande à faire un peu de kiné… quelques séances avant… et quelques après ! C’est donc avec joie que je vais chez une des coureuses Kiné Pauline, Merci !

Dimanche,… sortie tous ensemble… les semi et les (candidats) marathoniens… Chacun son programme avec la force des autres. En fait on n’est pas vraiment seuls quand on court… C’est la sortie Fleur de Lait ! Dimanche soir, je fais mon compte rendu hebdomadaire à Albert. C’est le dernier.
Semaine 8 La ligne est droit devant
Ça sent la fin… L’intensité descend, contrairement au stress. Mettre le corps en appétit tout en le chouchoutant… kiné, massages, pommades… nourriture saine, surtout cette dernière semaine.
J-5 : plus de charcuteries, ni sauces, ni fromages gras, pas de viandes grasses… Je teste un nouveau gueuleton sain ; le Banana Bread. J’adore !
On scrute le ciel… Quelle sera la météo ? Bon… va faire méga chaud, je déteste la chaleur… (façon, j’y vais quand même). Je sais, je vais souffrir, je dois m’y préparer. J’ai bien fait Bruxelles sous la chaleur en 2017… je devrais tenir au moins jusqu’au 20e…. Je dois trouver une nouvelle solution pour l’eau car les ravitos sont dans des gobelets réutilisables… impossible donc de courir avec… je teste une flasque à main le jeudi. Albert vient courir avec nous… il est rassurant sauf que là… il introduit dans mon équation sous contrôle… une casquette !… quoi ? pas prévu, j’en ai pas, ça donne chaud… vais crever. Il explique de prendre une casquette et de la mouiller à chaque ravito… ok.. donc, un gobelet à transvaser dans la flasque à main et un 2e pour la casquette. 2 mains. Entraînement bonus dans la cuisine à transvaser un gobelet relique de festival dans ma flasque à main… oui oui ! C’est donc par cela que c’est terminé mon entraînement.
J-3. Diminution des crudités et Cure malto… pas mauvais … sauf quand le coach m’apprend que je peux prendre jusqu’à 2kg en 3 jours… tu penses pas que tu pouvais me donner cette info avant ? Non, mais c’est une blague ? bref. J’applique.
Mon troisième ; Du plaisir

La veille du jour J… Je prépare mes affaires. Tout dans le moindre détail. Les grigris et porte bonheur aussi. Merci Nancy! Tout a été testé. Je n’aurai pas de souci logistique… je crois. Ensuite, balade au village Marathon (on en parle ?) et petit verre (de soft) à la Capitainerie… Il n’y a plus de stress, le temps est suspendu, la tension est apaisée… les dés sont jetés. C’est demain. tu as bossé pour… quoi qu’il arrive, tu as bien travaillé ! Traditionnel souper pâtes entre amis.. l’un d’entre eux me balance ; c’est ta dernière nuit de non-marathonienne. ah oui tiens ! Je rentre à la maison. 22h. Je vérifie tout ; tenue, gels, réveil…
Et mon tout fait des souvenirs…
Je n’ai pas mis 5h19… J’ai mis 2 mois à réfléchir et à me préparer, j’ai rajouté 8 semaines à m’entraîner (dont 4 sans alcool) pour finalement 5h19 de course (un peu con comme ça non ?)
Ce que je retiens de l’entraînement… Après coup, j’ai adoré autant que j’ai dégusté ! j’ai juré, je me suis engueulé, je me suis parlé toute seule (oui, tout haut), je me suis convaincue que, pas après pas, je pouvais terminer cet entraînement, et puis le suivant… Au fur et à mesure, je me suis dépassé, j’ai grandi, j’ai pleuré, j’ai beaucoup douté, j’ai souvent gagné… (et comme un runner j’ai appris à me moucher !)
Je retiendrai aussi ma détermination, mes larmes de rage et mes larmes de joie, des difficultés, des partages, des encouragements, des compagnons de course présents, des amis et des proches indulgents, un sentiment de réussite à chaque sortie qui se termine…
Je retiendrai la présence des mes deux Coach Albert et Jean François… pour apaiser mon stress, me rassurer, assurer mes acquis, objectiver et apaiser mes doutes, entretenir la motivation, croire en moi… le premier tel un super technicien magicien qui a fait sortir de mon corps ces 8 semaines de travail (et la cerise, je n’oublie pas), le second tel un Grand-Frère-Ami …
Je retiendrai que non, la course à pied n’est pas un sport d’égoïste… pas par chez nous en tout cas…
Et surtout…
Si le jour J m’a fait connaître un grand succès, cette préparation m’a fait prendre soin de moi, … soin tant de mon âme que de mon corps comme je ne l’avais jamais fait avant !
Pour la suite, le jour J c’est ici !
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